Salut Dédé
À l’aube de ta jeunesse, tu adhérais au Red Star Algérois, et sans tarder tu côtoyais les étoiles
pour devenir « le gardien volant ».
Ainsi baptisé, tu intégrais l’ENPA.
Dans cette constellation, tous t’approchaient pour être le témoin d’une bouffonnade improvisée :
c’était la belote à la Raimu, où nous avons provoqué nos adversaires, pour qu’ils
s’enguirlandent, avant de reprendre la partie …sans arbitre.
c’était à l’étude du soir, la veille d’un contrôle en maths, quand avant de rejoindre
les nébuleuses, tu m’as murmuré : « apprends pour moi », puis tu as piqué un roupillon, confiant d’avoir mon brouillon le
lendemain.
Après un bref survol à l’AIA de Maison Blanche, tu es rentré à l’Echo d’Alger comme reporter sportif, puis au
Journal d’Alger.
En 1962 c’est à Nice Matin, que tu as continué ta carrière de chroniqueur sportif, chargé
du tennis. Tu as terminé en apothéose.
Tes copains et collègues qui t’appréciaient, ont versé des larmes élogieuses sur les trente années où tu as rayonné.
Quand on pense à toi, on sourit malgré notre profonde tristesse.
On te regrettera longtemps.
Bye Dédé.
Camille DÉLIA 49/53
Voir aussi sur le site "ESMMA" : http://esmma.free.fr/mde4/JiBeDiehl/diehl.htm/
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