E.N.P.A. - CENTRE de FORMATION
PROTECTION CIVILE :
De 1953 à 1955, l’école a accueilli des stagiaires de la Protection Civile . Le directeur de ce service du Gouvernement Général de l’Algérie était le Préfet VROLYCK. Les stages comptaient environ 30 élèves pendant 15 jours de juillet à fin août.
E.N.P.A. – CENTRE d ’ACTION PSYCHOLOGIQUE :
Des stages d’action psychologique, au tout début de la « Bataille d’Alger » (1957) furent organisés par le commandement en chef en Algérie pour les officiers français musulmans "travaillés" par la propagande indépendantiste. Ces stages réunissaient dans nos salles de cours et "amphis" une centaine d’officiers de toutes armes et de tous grades. Le responsable
Militaire en Algérie, le colonel LACHEROY les présidait. Les orateurs étaient tous des officiers de haut rang, connus pour leurs compétence et leur bravoure : général JOUHAUD, colonel ARGOUX, général BIGEARD, etc...
Le général CHALLE, commandant en chef en Algérie, concluait les travaux en fin de stage.
E.N.P.A. – CENTRE DE REPOS
DE L’ARMEE DE L’AIR :
De 1957 à 1962 les "événements" se précipitent en Algérie. Le service social de la 5ème Région Aérienne nous sollicite (le correspondant était le lieutenant Jacques FRIEDMAN) afin d’organiser dans nos locaux un centre de repos de l’armée de l’air, placé sous sa direction, et dont j’étais (Roger SALICHON) responsable de la gestion.
Le lieutenant Jacques FRIEDMAN était énarque, ami personnel de Mr. Jacques CHIRAC qui est venu deux ou trois fois le rencontrer chez nous et déjeuner avec nous. (Jacques CHIRAC était capitaine rappelé).
J. FRIEDMAN a été successivement dans l’ombre de Jacques CHIRAC, inspecteur général des Finances, président d’Air France et de diverses compagnies nationales.
Ce centre recevait des "aviateurs", basés surtout dans les aéroports du sud algérien, qui étaient très affectés par la chaleur qui y régnait. L’effectif dépassait souvent 300 pensionnaires et nous avons mis à profit notre expérience Centre de Vacances Air France. Très grande satisfaction de l’état major de l’armée et des militaires hébergés, souvent fatigués et déprimés, qui pouvaient, notamment les rappelés, faire venir leur famille de Métropole et passer ainsi de très agréables vacances.
D’autant plus que de très nombreuses distractions étaient organisées et que grâce à des amis que je (R. SALICHON) comptais dans la municipalité d’Alger, j’avais obtenu que le
Théâtre de Verdure d’Alger (artistes et orchestre de l’opéra) se produise dans notre salle des fêtes tous les jeudis après midi.
Tous les artistes de passage à Alger venaient s’y produire, chanteurs, danseuses (French Cancan très apprécié). Nous avons eu le privilège d’y rencontrer Enrico MACIAS, qui commençait à être célèbre, et un certain BEDOS…. Jacques, l’oncle de Guy.
Instructeur dans l’enseignement, il se spécialisa dans l’animation de spectacles. C’est ainsi qu’il présentait chaque dimanche matin au cinéma Empire à Alger et à la Salle Pleyel des programmes très renommés et suivis par toute la population d’Alger et de ses environs. Des artistes réputés se produisaient sur scène, mais c’est surtout le radio crochet retransmis par radio Alger qui était le plus apprécié. Plusieurs élèves de notre école ont tenté leur chance sans grand succès si ce n’est d’avoir enflammé la salle , ce jour là, grâce surtout à la meute de leurs supporters du Cap qui avaient fait le déplacement.
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