Monsieur TRAINAR nous a quittés.
Le service funèbre s'est déroulé au couvent des Dominicains de TOULOUSE le 22 octobre 2012.
Ont assisté aux obsèques, madame TRAINAR, ses enfants et petits enfants, de nombreux amis ainsi qu'une forte délégation de l'Académie des jeux floraux dont monsieur TRAINAR était membre L'amicale de l'ENPA était représentée par Antoine PALOMAR et madame, Bernard MANS et Armand GALLARDO.
L'éloge funèbre, empreint d'une forte émotion a été rendu à monsieur TRAINAR, tour à tour, par les membres de sa famille, les religieux qui ont officié et par monsieur MAILHOS représentant l'Académie des jeux floraux.
Faisant, sans doute, allusion à la pédagogie, à la culture et à l'érudition de notre professeur de Français, l'un des prêtres, se référant aux évangiles, a lu un passage du livre saint dont on peut extraire(hors contexte) quelques passages de circonstance, destinés à l'homme, en général, et à notre prof en particulier : « Au commencement était le verbe....Tout fut par lui et sans lui rien ne fut de ce qui est arrivé. Le verbe, lumière véritable qui illumine tout homme, venait dans le monde....le verbe a habité parmi nous et nous avons vu sa gloire, gloire comme celle que tient de son père un fils unique, plein de grâce et de vérité. »
Chacun de nous, anciens de CAP MATIFOU peut se considérer, comme ce fils là et s'enorgueillir d'avoir acquis, grâce à ce « verbe » admirablement transmis, les connaissances et compétences qui nous ont permis d'avancer dans la vie.
Monsieur MAILHOS a eu la gentillesse de nous autoriser à reproduire dans le journal de l'amicale, et nous l'en remercions, le texte( en P.J) de l'allocution qu'il a prononcée ce jour là, en hommage à son ami défunt.
Que dire sinon que, dans ce discours,la personnalité de monsieur TRAINAR a été décrite avec un sens rare de l'observation, révélant ce que nous savions déjà, confusément, mais que nous n'aurions pas su ou pu exprimer avec autant d'à-propos, de finesse et de discernement.
En termes élogieux, ses qualités et ses valeurs humaines y sont mises en exergue.
Nous ressentons encore aujourd'hui, les bienfaits qu'elles ont générés.
Pour tout cela et bien d'avantage, nous témoignons notre reconnaissance et notre gratitude à notre maître..
Plagiant la conclusion du document de monsieur MAILHOS, nous vous disons au revoir, monsieur TRAINAR, en nous appropriant sans gêne et sans scrupules, une part de votre héritage et notamment cette « lueur d'espérance » dont nous promettons, grâce à votre enseignement, d'en faire une « lumière ».
Armand GALLARDO